Le NAFD (Non-Alcoholic Fatty Liver Disease) ou maladie du foie gras non alcoolique est une pathologie silencieuse qui touche des millions de personnes à travers le monde. Elle est souvent causée par une mauvaise alimentation, des facteurs génétiques ou un mode de vie sédentaire, et peut évoluer vers des complications graves si elle n’est pas traitée, telles que la cirrhose ou l’insuffisance hépatique 🙁

En 2024, après avoir reçu ce diagnostic, j’ai pris la décision de me battre. J’ai lancé un combat quotidien contre cette maladie, bien conscient qu’il n’y aurait pas de guérison définitive, car le NAFD est une pathologie qui peut revenir si le régime n’est pas suivi à vie.

Suite à plusieurs recherches sur des forums (essentiellement des Sub-Reddits), je suis tombé sur le régime Keto Lazy. Contrairement au régime Keto strict, cette approche m’a permis de réduire considérablement ma consommation de glucides tout en conservant une certaine flexibilité, sans avoir à suivre des règles rigides. L’objectif était de rester sous les 30g de glucides par jour, tout en privilégiant deux repas par jour.

Pourquoi le régime Keto Lazy ? Parce que c’est une méthode plus accessible et moins contraignante que le régime Keto traditionnel. Je n’avais pas besoin de me concentrer sur des ajustements minutieux et complexes. Ce régime m’a permis de trouver un équilibre tout en minimisant le stress de la situation. Les conseils partagés par d’autres personnes ayant vécu la même expérience m’ont beaucoup aidé à ajuster le régime à mon propre rythme et à trouver ce qui fonctionnait pour moi.

La transition vers un régime pauvre en glucides a causé des symptômes typiques du “keto flu”, comme des maux de tête, de la fatigue et des crampes musculaires. Cependant, à mesure que les semaines passaient, mon corps s’est adapté et j’ai constaté des bienfaits notables : une réduction de la graisse hépatique, plus d’énergie et un sommeil bien améliorée.

Petit à petit, mes analyses de sang ont montré des améliorations : les taux de transaminases ont baissé, la fonction hépatique s’est améliorée et l’ultrason a révélé une diminution significative de la graisse du foie. Même si ce fut un soulagement, je sais que le combat est loin d’être terminé. Tant que je ne maintiendrai pas cette alimentation, la maladie peut revenir.

Aujourd’hui, après plusieurs mois de suivi, je considère le régime comme un pilier de ma gestion du NAFD. Chaque jour est un nouveau défi, un engagement envers ma santé qui exige discipline et vigilance. Il n’y a pas de victoire définitive, mais je continue d’apprendre à écouter mon corps, à faire des choix alimentaires conscients et à prendre ma santé en main.

Je tiens à souligner que chaque parcours de gestion du NAFD est unique, et ce qui a fonctionné pour moi peut ne pas être la solution pour tout le monde. Pour ceux qui luttent contre cette maladie, je recommande vivement de s’informer sur les différentes approches nutritionnelles et de consulter des professionnels pour un accompagnement personnalisé.