Est-ce que la science a déjà tout découvert ? Sommes-nous arrivés au bout de ce qu’il y a à savoir et a découvrir ? Ou bien reste-t-il encore des découvertes à faire, même si elles semblent de plus en plus rares /inaccessibles ? Dans un précédent article, j’ai expliqué comment la somme de nos connaissances s’accumule au fil du temps, créant une montagne que chacun doit escalader pour rester à jour avant d’innover ou de faire de nouvelles découvertes.
Des articles récents provenant du monde universitaire suggèrent que trouver de nouvelles idées devient de plus en plus difficile. Les recherches et les analyses statistiques indiquent une baisse du nombre d’inventions et de publications originales dans des revues de renom, confirmant cette tendance.
Cependant, je crois qu’il est important de garder espoir (le but de ce billet de blog 🙂 ) en considérant quelques points qui me semblent très intéressants :
- Histoire répétée : Dans le passé, nos ancêtres ont également pensé qu’il n’y avait plus rien de nouveau à découvrir dans certaines sciences. Pourtant, l’histoire montre que notre compréhension de la nature progresse de façon surprenante tous les quelques dizaines d’années.
- Pas de progression linéaire : La science ne suit pas forcément un chemin linéaire où les choses deviennent simplement plus difficiles à mesure que nous avançons. Cette idée n’est pas logique, car les choses ne suivent pas un ordre de difficulté graduelle naturel.
- Construire sur ce qui existe : Chaque avancée scientifique ou nouvelle idée brillante devrait être vue comme une base pour de nouvelles découvertes et de nouvelles avancées, plutôt que comme la fin du processus. Par exemple, le transistor a marqué le début de nombreuses avancées fulgurantes dans le traitement de l’information et non la fin de cette discipline.
- Innovation incrémentale : La fusion de deux idées anciennes ou plus peut, et devrait, inévitablement ouvrir de nouvelles perspectives. Chaque découverte ne doit pas rompre avec la précédente, mais plutôt la compléter et l’améliorer tout en la considérant sous un angle différent.
En gardant ces idées à l’esprit, nous pouvons, à mon avis, continuer à explorer le monde qui nous entoure avec optimisme.
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